Encore merci et adieu...
Chers amis, lecteurs de ces lignes, visiteurs fidèles ou occasionnels de ce blog…
Je voudrais vous dire de tout cœur « A Dieu », et merci infiniment !...
C’est probablement aujourd’hui la dernière fois que je m’exprime, ici.
C’est encore pour dire à tous mon grand merci. Depuis samedi dernier, 6 juillet, j’ai reçu d’autres témoignages de sympathie, d’amitié, de remerciements, par lettre, par appel téléphonique Je voudrais pouvoir répondre personnellement à chacun de ceux qui m’ont laissé quelques traces de leur identité et je le ferai sans doute dans les jours qui viennent. En attendant je vous adresse ces quelques mots, bien pauvres pour vous dire toute ma fraternelle et amicale reconnaissance
En signe d’amitié je vous confie ces quelques réflexions qui me sont venues ces jours-ci et qui veulent être une prière de confiance au Dieu de toute bonté :
Cinquante ans de prêtre ! C’est beaucoup et c’est si peu !
C’est beaucoup pour tout ce que j’ai reçu !
C’est si peu pour ce que j’ai pu donner !
On pourrait, à la limite, dire combien de messes,
de confessions, de baptêmes… cela représente
Mais, cinquante ans de sacerdoce, c’est bien autre chose !
C’est aussi et surtout tellement de joies reçues et partagées,
de mains tendues et serrées …d’amitiés nouées et de liens créés !
Tant de matins prometteurs et de soirs comblés !
Tellement de rencontres et de partages merveilleux
Tant de pages d’Evangile contemplées dans la vie de gens bien,
dits souvent « gens de rien » !
et à foison, des signes de Résurrection
Seigneur, toi seul tu le sais et sois-en à jamais remercié !
Cinquante ans de sacerdoce..
C’est aussi parfois des larmes versées en silence et des peines rentrées
Des ruptures et des départs douloureux !
Des peines portées en secret et des couleuvres avalées.
Ça pu être, hélas, quelques fois des espoirs restés sans lendemain !
Ce furent bien souvent des drames et des deuils partagés
Toi, Seigneur, toutes ces croix tu les sais.
Et tu étais là, avec moi, pour les porter
Cinquante ans de sacerdoce enfin, c’est aussi et hélas
des faiblesses, des incohérences et bien des lâchetés !
Beaucoup de pauvres ignorés et laissés sur le chemin sans une main tendue ! Sans doute trop souvent, des yeux fermés sur les blessés de la vie ! Ça a pu être encore de l’insouciance et un manque de feu
pour aimer vraiment comme Toi, Mon seigneur !
Et tu le sais mieux que moi. Mais tu veux, tu peux me pardonner !
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La vie est belle, l’Eglise est grande, Dieu est bon !...