Encore merci et adieu...

Publié le par Martial Couderc

      adieu martial (27)         Chers amis, lecteurs de ces lignes, visiteurs fidèles ou occasionnels de ce blog…

Je voudrais vous dire de tout cœur « A Dieu », et merci infiniment !...

            C’est  probablement aujourd’hui la dernière fois que je m’exprime, ici.

     C’est encore  pour dire à tous mon grand merci.          Depuis samedi dernier, 6 juillet,  j’ai  reçu d’autres  témoignages de sympathie, d’amitié, de remerciements, par lettre, par appel téléphonique Je voudrais pouvoir répondre personnellement à chacun de ceux qui m’ont laissé quelques traces de leur identité et je le ferai sans doute dans les jours qui viennent. En attendant je vous adresse ces quelques mots, bien pauvres pour vous dire toute ma fraternelle et amicale reconnaissance

En signe d’amitié je vous confie ces quelques réflexions qui me sont venues ces jours-ci et qui veulent être une prière de confiance au Dieu de toute bonté :

Cinquante ans de prêtre ! C’est beaucoup et c’est si peu !

C’est beaucoup pour tout ce que j’ai reçu !

C’est si peu pour ce que j’ai pu donner !

On pourrait, à la limite, dire combien de messes,

de confessions, de baptêmes… cela représente

 

Mais, cinquante ans de sacerdoce, c’est bien autre chose !

 

C’est aussi et surtout tellement de joies reçues et partagées,

de mains tendues et serrées …d’amitiés nouées et de liens créés !

Tant  de matins prometteurs  et de soirs comblés !

Tellement  de rencontres et de partages merveilleux

Tant de pages d’Evangile contemplées dans la vie de gens  bien,

dits souvent « gens de rien » !

et à foison,  des signes de Résurrection

Seigneur, toi seul tu le sais et sois-en à jamais  remercié !

 

Cinquante  ans de sacerdoce..

C’est aussi parfois des larmes versées en silence et des peines rentrées

Des ruptures  et des départs douloureux !

Des peines portées en secret  et des couleuvres avalées.

Ça pu être,  hélas, quelques fois des espoirs restés sans lendemain !

Ce furent bien souvent des drames et des deuils partagés

Toi, Seigneur, toutes ces croix  tu les  sais.

Et tu étais là, avec moi,  pour les porter

 

Cinquante ans de sacerdoce enfin, c’est aussi et hélas

des faiblesses, des incohérences et bien des lâchetés !

Beaucoup de pauvres  ignorés et laissés sur le chemin sans une main tendue ! Sans doute trop souvent, des yeux fermés sur les  blessés de la vie !  Ça a pu être encore de l’insouciance et un manque de feu

pour aimer vraiment comme Toi, Mon seigneur !

Et tu le sais  mieux que moi. Mais tu veux, tu peux  me pardonner !

 

*****

 

La vie est belle, l’Eglise est grande, Dieu est bon !...

 

 

Publié dans EVENEMENT

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